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Les reliefs peints d’Abou Simbel

Les parois des temples du site d’Abou Simbel sont ornées de reliefs, ce sont plus précisément des gravures qui sont ensuite peintes de différentes couleurs. On peut donc observer les scènes traditionnelles de l’iconographie égyptiennes, mais aussi des scènes propres au règne de Ramsès II. Étant donné la quantité des gravures présentent dans ces deux temples nous nous attarderons seulement sur quelques scènes.

De chaque côté des colosses qui gardent l’entrée nous pouvons remarquer une scène du Sema Taoui, c’est-à-dire la réunion de la Haute et de la Basse Égypte, cette scène présente deux génies du Nil qui lient le lys (symbole de la Haute Égypte) et le papyrus (symbole de la Basse Égypte).

En dessous de ces deux scènes le couloir d’entrée est orné de bas-reliefs; au sud sont figurés douze captifs nubiens, chacun porte une plume sur sa coiffure bouclé et leur oreille est percée d’un anneau, ils sont tous attachés entre eux au niveau du cou et des coudes par une corde se terminant par un lys. À droite sont figurés onze captifs asiatiques, chacun portant une coiffure différente, ils sont également attachés entre eux par des cordes se terminant cette fois par des ombrelles de papyrus.

Sur la parois Sud du grand temple cinq scènes d’offrande de Ramsès II aux dieux Ptah, Rê-Horakhty et Amon se succèdent. À gauche sur le registre inférieur on observe Ramsès sur son char visant l’ennemi, derrière lui se trouvent trois de ses fils également sur des chars, en face d’eux est présentée une citadelle d’où les ennemis expriment un air de désespoir et implorent le pharaon. Au centre Ramsès II, combattant à pied, est sur le point de tuer un chef libyen, en effet on voit que de sa main droite il brandit une lance et saisit le bras de son adversaire avec la main gauche, enfin de son pied droit le roi écrase un ennemi mourant. À droite une dernière scène décrit le retour triomphal du roi, paradant sur son char.

De chaque côté de la porte d’entrée, autrement dit sur les parois Est on retrouve une scène traditionnelle dans l’iconographie des temples égyptiens, effectivement nous remarquons une fois de plus le pharaon Ramsès II anéantissant ses ennemis, sur un des côtés sont figurés huit de ses fils et de l’autre côté neuf de ses filles qui symbolisent la vitalité et la force de vie du roi.

La parois nord est consacrée au récit de la bataille de Quadesh, selon la version officielle égyptienne, en réalité la bataille de Quadesh ne fut pas une bataille décisive, un contrat de paix fut signé (voir page biographie pour plus d’informations), or la scène présentée à Abou Simbel montre la victoire du pharaon avec une richesse de détails. Les scènes de la partie inférieure représentent le prélude de la bataille, car on peut voir le roi en train de mener un conseil de guerre avec ses généraux, on remarque aussi que les espions ennemis sont soumis à la torture et l’armée fait route vers Quadesh. La partie supérieure quant à elle met en évidence le courage et la puissance du roi, on l’observe sur son chars donnant l’assaut victorieux. Enfin on peut voir que les prisonniers sont amputés de leur main et de leur sexe afin d’effectuer le décompte.

 

Le petit temple est lui aussi orné de nombreuses gravures peintes, sur ces parois les divinités invoquées sont essentiellement féminines, Hathor, Satis, Anoukis, Ourethekaou et Mout. De chaque côté de la porte d’entrée on retrouve la scène traditionnelle de l’exécution d’un prisonnier par le pharaon, mais exceptionnellement la reine Nefertari fait partie de la scène et accomplie des offrandes devant les déesses Mout et Hathor.

Dans le vestibule qui mène au sanctuaire on peut observer le même genre de scène, mais aussi une scène de déification de la reine par les déesses Hathor et Isis.

Enfin dans le sanctuaire on peut voir sur la parois nord, Ramsès II offrant de l’encens devant le roi et la reine divinisé, il se fait donc une offrande à lui même, tandis que Nefertari effectue les mêmes gestes d’offrandes aux déesses Mout et Hathor.

On observe donc des images des dieux majeures du panthéon ramésside, des scènes de rituels, mais aussi des faits de guerre notamment dans le grand temple avec les grandes victoires de Ramsès II. On voit donc bien qu’à travers son architecture Ramsès idéalise sont règne et le glorifie, plus particulièrement avec la version erronée de la bataille de Quadesh.

Pour cet article mes sources proviennent de deux sites internet. Comme pour mes trois premiers articles sur le site d’Abou Simbel j’ai utilisé l’encyclopédie Universalis, effectivement l’article présente également de nombreux détails sur les gravures à l’intérieur des deux temples les  présentant une fois de plus salle par salle et dépeignant les iconographies les plus importantes. l’encyclopédie Universalis est un site très intéressant qui présente énormément d’article sur tous les sujets de recherches possibles. L’autre page internet : « Les temples de Nubie », présente les sites de Nubie et notamment Abou Simbel, pour les gravures des deux sites, il s’inspire en grande partie du livre de Christiane Desroches Noblecourt : Le secret des temples de la Nubie, et du livre de Madeleine Peters-Desréract : Abou Simbel. à la gloire de Ramsès.  C’est un site très bien organisé pour l’explication des différentes parties du grand temple, qui explique en détail les iconographies sur les reliefs avec quelques illustrations.

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Le Petit temple d’Abou Simbel

À environ 150 mètres du Grand temple se trouve le petit temple sur le site d’Abou Simbel. C’est un spéos, ce qui signifie qu’il est entièrement taillé dans le roc. Il fut consacré à la déesse Hathor et à la reine Néfertari, il porte d’ailleurs le nom de « Néfertari pour qui se lève Rê-Horakhty.

La façade de ce petit temple est ornée de six statues colossales de 10 mètres de hauteur, ménagés en sept contreforts inclinés. De part et d’autre de la porte d’entrée on peut voir deux statues de Ramsès II qui encadrent celles de la reine Néfertari, vêtues et coiffées à l’image de la déesse Hathor avec une perruque surmontée de cornes de vache qui enserrent le disque solaire, lui-même surmonté de deux hautes plumes. Toutes ces statues se présentent dans l’attitude de la marche.

En passant la porte d’entrée on pénètre dans une salle hypostyle soutenue par huit piliers dont les chapiteaux portent la figure de la déesse Hathor, au fond de la salle se trouvent trois portes qui donnent toutes accès à un vestibule, qui est prolongé par des salles annexes dépourvues de décors. L’hypogée se termine ensuite par le sanctuaire dédié à la déesse Hathor.

Nous avons donc ici un temple consacré par Ramsès II pour son épouse favorite, Néfertari, qui est elle-même représentée sous les traits d’Hathor. Comme pour le grand temple Ramsès édifie un culte royale de son vivant pour lui et pour sa femme. On comprend donc bien que ce culte royale, ne peut être rendu que par l’intermédiaire de la structure de ces deux temples, on voit donc bien comment l’architecture devient un facteur essentiel pour l’idéalisation du règne de Ramsès II.

Comme pour l’article sur le grand temple mes sources proviennent du site de Wikipedia et d’encyclopédia Universalis, les informations se présentent donc de la même façon, Wikipédia décrit l’extérieur et très rapidement l’intérieur du temple en renvoyant par des hyperlien sur d’autres articles annexes, mais l’encyclopédie Universalis donne plus de détails faisant une description extérieure assez précise et une description intérieure salle par salle, ce qui nous permet d’avoir un certain nombre d’information. enfin j’ai mit en hyperlien la même vidéo que celle pour le grand temple présentant en 3D le site d’Abou Simbel.

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Le Grand temple d’Abou Simbel

Le grand temple d’Abou Simbel fait parti de l’architecture religieuse de Nubie qui fleurit sous la 19e dynastie avec ses caractéristiques propres. En effet les temples que l’on peut trouver en Nubie sont des hémi-péos, ce qui signifie qu’ils sont partiellement ou complétement taillés et construits dans le roc.

Le grand temple est donc comme son nom l’indique le plus grand des deux temples du site, il fut consacré par Ramsès II au dieu Rê-Horakhty, ainsi qu’à la forme divinisé du roi lui-même, en égyptien son nom signifie d’ailleurs « maison de Ramsès aimé d’Amon ».

À l’origine la façade du temple était flanquée d’un péribole accompagné d’un pylone édifié en brique (dont le limon provenait du Nil). De chaque côté de la petite porte d’entrée se trouve deux statues colossales représentant Ramsès II, mesurant 20 mètres de hauteur et taillées dans le roc. Sur ces colosses le pharaon est représenté assis, les mains posées sur les genoux, vêtu d’un pagne et coiffé du nemès surmonté du pschent, c’est-à-dire la couronne de la Haute et de la Basse Égypte réunie en une seule couronne, la fonction de ses colosses est  donc de garder le temple. Sur la façade nous avons d’autres statues, plus petites, représentant sa mère, Touy, son épouse, Néfertari, et quelques uns de ses enfants, nous observons également des bas-reliefs et des frises qui ornent cette façade. Au-dessus de la porte d’entrée se trouve une niche dans laquelle est sculptée la figure du dieu Rê-Horakhty possédant une tête de faucon et un corps d’homme. Enfin encore au-dessus est représentée une série de cynocéphale disposés en frise adorant le soleil.

En passant par l’entrée on pénètre donc dans la première salle souterraine du temple, qui remplace les cours à ciel ouvert des temples égyptiens classiques. Cette salle, que l’on peut appelé le pronaos, est soutenue par deux rangées de quatre piliers de 10 mètres de hauteur et de forme carré auxquels sont accolées des statues du dieu Osiris momifié sous les traits du pharaon Ramsès II.

L’hypogée est ensuite prolongée par une deuxième salle, que l’on appelle la salle hypostyle soutenue par quatre piliers carrés ornés des représentations des rois et des dieux.

Après avoir traversé un sorte de vestibule on accède à la dernière salle dans l’axe de la porte d’entrée, contrairement aux temples construits cette celle ne contient pas de naos destiné à abriter la figure du dieu, effectivement au fond de cette salle se trouvent quatre statues qui ont été taillées dans le roc même, elles représentent le dieu Ptah, Amon-Rê, Ramsès II et Rê-Horakhty. Le grand temple est orienté vers l’est de telle sorte que deux fois par an, c’est-à-dire lors des équinoxes, le 23 février et le 23 octobre; les statues de cette dernière salle soit éclairées en partie par le soleil, la statue de Ptah restant constamment dans l’ombre, ce qui fut bien sur voulu.

Enfin le temple possède plusieurs autres salles latérales qui pouvaient servir de magasins, c’est-à-dire pour le stockage de denrées diverses, parmi elles se trouve une petite chapelle au sud du temple qui elle pouvait servir de reposoir à la barque sacrée.

On voit donc bien qu’à travers ce temple le roi Ramsès II s’est fait portraituré à l’égal des trois dieux principaux vénérés sous l’empire. Comme on a pu le voir avec les colosses de la première salle, qui sont la représentation du dieu Osiris sous les traits de Ramsès II, le roi se fait représenter tel un dieu. On remarque aussi qu’il se tient au côté des trois dieux principaux, en effet par cet acte, il se fait donc diviniser et se rend donc un culte à lui-même de son vivant. On donc bien comment à travers l’architecture Ramsès II idéalise son règne et sa personne.

Pour cet article les sources utilisé sont issues de Wikipedia et de l’encyclopédie Universalis numérisée sur internet. à première vue le site de Wikipedia propose un article assez court sur le grand temple d’Abou Simbel, mais il nous donne la possibilité d’accéder à un article plus complet sur le sujet et qui nous décrit l’extérieur et l’intérieur du grand temple et nous donne les informations essentielles, de plus c’est un site qui nous renvoi à d’autres articles en hyperlien afin de compléter nos connaissance sur le sujet. L’article sur encyclopédia Universalis présente également la partie extérieure et la partie intérieure du grand temple mais de façon plus détaillée, en effet il nous décrit l’architecture du temple salle par salle tandis que Wikipédia parle seulement de la première salle et du sanctuaire sans précisément où ces salles se trouvent les unes par rapport aux autres. afin d’illustrer cet article j’ai également utilisé une vidéo de Youtube présentant le site en 3D, que j’ai mit en hyperlien.

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Situation géographique et cadre historique du site d’Abou Simbel

Le site d’Abou Simbel fait partie des temples situés en Basse Nubie, c’est-à-dire la Nubie égyptienne. Parmi tous ces temples, Abou Simbel semble être le plus connu et le plus visité, il se situe plus précisément au nord du lac Nasser et à 280 kilomètres au sud d’Assouan.

Le pharaon Ramsès II a choisi ce double éperon rocheux pour tailler dans le grès deux temples, dédiés au panthéon ramesside mais aussi à sa gloire et à celle de sa principale épouse Nefertari, les deux temples semblent avoir été édifiés pendant l’an 30 du règne du pharaon.

Des siècles plus tar d le site est redécouvert, il en est fait mention pour la première fois par le voyageur Suisse Ludwig Burckhardt, plus tard, en 1817, l’archéologue et aventurier Belzoni ouvre le site et pénètre difficilement dans le monument à l’époque très largement ensablé, mais parfaitement bien conservé grâce à celui-ci.

Dans les années 60 Gamal Abdel Nasser fait construire le haut barrage d’Assouan afin de fournir plus d’électricité, de terre cultivable et éliminer la crue en aval du barrage, cette nouvelle construction provoqua donc la montée des eaux du lac Nasser menaçant un certain nombre de sites archéologiques en Basse Nubie.

L’organisation mondiale de l’UNESCO entreprend donc de grands travaux pour sauver et sauvegarder ces sites, malheureusement certains sites n’ont pu être sauvés. Tout d’abord l’UNESCO commence par renforcer la pierre des structures qui était trop friable, puis le site est ensuite découpé en 1036 blocs. Les deux temples sont donc reconstruits 60 mètres plus haut, en respectant leur orientation primitive et leur position l’un par rapport à l’autre, ils sont désormais protégés par une superstructure de béton voutée et recouvert de collines artificielles à l’abri des eaux du lac Nasser.

Pour cet article mes sources proviennent de deux sites bien différent, tout d’abord le site de Wikipedia qui présente de façon très générale le site d’Abou Simbel, effectivement il nous donne en premier lieu des informations très brèves sur la fondation du site par Ramsès II, mais précise tout de même à quelle date il fut construit, il nous indique également sa situation géographique. Mais pour cet article il fut particulièrement intéressant pour les indications données sur le sauvetage effectué par l’organisation mondiale de l’UNESCO. Pour la partie historique j’ai utilisé l’encyclopédie Universalis numérisée sur internet, qui présente différents articles et notamment un article à la fois très général et très complet sur le site d’Abou Simbel,  écrit par Christiane M. Zivie-Coche, chargée de recherches au CNRS et chargée de conférence à l’école pratique des hautes études. J’ai pu étudier à la totalité de l’article car mon compte à l’université de Paris 1 me permet d’y accéder. L’article numérisé est divisé en plusieurs partie, j’ai donc essentiellement utilisé l’introduction et la partie « site » pour mon article. J’ai donc décidé d’utiliser un site auquel tout le monde peut avoir accès et un autre site accessible seulement en partie en temps normal.

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